Ça y est. C’est le jour du divorce. Chacun part de son côté.  Il est 7h40, c’est notre record. 

Je commence par suivre le canal avec Marc, puis jecontinue vers le sud pour quitter Zaragoza.  C’est une piste genre ‘canal’,  maintenant on voit ce que c’est. On commence à monter mais comme Zaragoza est entouré de montagnes, il fallait s’y attendre. Arrivé en haut,  on aperçoit encore la ville.

Je roule encore sur cette route jusqu’à arriver sur la N330 qui va jusqu’à Teruel. 10h c’est l’heure du café sólo, pour le coup vraiment solo.

Après c’est la route des vins 

Avec les bodegas mais comme je ne peux pas prendre une caisse de 6, je ne vais pas aller déguster. 

Il va falloir commencer a grimper,  on arrive vers les 60 kms.

Parcours Zaragoza-Calamocha-Elevation

J’en viens à bout tranquillement,  avec le chargement ma limite basse est à 10 km/h. Mais arrivé au sommet, je suis content ça fait 2 cols. Plus que 98 pour faire parti de la communauté des 100 cols.

Après, c’est un grand plateau désertique on on cultive surtout du blé. 

La N330 est assez peu utilisée par les camions car il y a la 4 voies en parallèle à quelques kilomètres. Et ça me va bien.

Je me déroute plusieurs fois pour faire le plein de mes bidons. A Doraca la première fois.

Puis à Bagueña ensuite, ça fait partie de la minute ‘culture’ de Marc.

13h30 je suis arrivé au terme de l’étape du jour. Un fois le ravitaillement fait, je cherche une terrasse et je mange. Ensuite comme c’est un peu tôt et que le village est vraiment petit, le décidé de pousser un peu plus loin. 

Comme j’ai le temps, je quitte la nationale. Pas longtemps, le chemin que j’ai choisi est très pénible,  même les ponts pour traverser les rivières sont,  comment dire, d’un autre temps.

C’est décidé,  retour sur la N330 et Calamocha est déjà en vue. Hôtel, douche, sieste et puis une ballade dans la ville en attendant le soir.

116 kms, 5h50 sur le vélo et 19.8 de moyenne. 

Pendant ce temps, Marc a fait 118kms et est arrivé à son camping de motard. Fatigué, il va se coucher à 21h30. 

 Petit déjeuner copieux pour commencer notre dernière journée ensemble.  Nous partons de l’hôtel à 8h15, même sans tente c’est pas facile de partir avant 8h.

Je laisse Marc devant pour qu’on aille à sa vitesse et nous suivons l’Ebro pendant quelques kilomètres. 

Arrivés au canal d’Aragon nous quittons l’Ebro pour des chemins toujours calliouteux mais moins sinueux quand suivant le fleuve. 

Sur le canal il y a quelques écluses moins pittoresques que sur la Vilaine (pas besoin d’éclusier)

 Le chemin le long du canal n’est pas très agréable,  on devient les champions de la recherche de la trace qui secoue le moins.

Comme c’est assez fatigant,  la pause almuerzo s’impose. Pour nous c’est café et riz au lait.

Le canal est assez monotone,  on croise quand même quelques villages, on profite d’une place ombragée pour manger.

Et le café local pour prendre dos cafés solo et une ‘micro’ sieste.

Le reste de l’après midi continue avec le chemin de pierres qui longe la canal. Mais on a pas trop le choix.

Arrivés au camping à 17h, et direct à la piscine. 

 Camping Ciudad de Zaragoza

Calle San Juan Bautista de la Salle
50012 ZARAGOZA
Tel : +34 876 24 14 95
23€

Après la piscine,  direction le centre ville pour visiter un peu. On arrive par le centre des affaires.

Jusqu’à la place de la basilique. 

On finit la soirée par un resto 

et retour au camping qui est quand même à 6 kms.

100 kms, 5h50 sur le vélo et 17.1 de moyenne. 

 C’est notre première chaude journée.  Elle a commencé sur les chapeaux de roues,  nous avons quitter le camping à 7h55. Oui, je sais c’est pas des vacances. 

On rejoint Pamplona que l’on traverse tranquillement par le campus de l’université. 

Pour sortir de la ville notre première côte (genre 8%) pour avoir un beau panorama. 

On arrive vite à la pause café jus d’orange dans une ville dont je ne me rappelle plus le nom mais avec une  belle place. 

Je vous passe le ravitaillement en arroz con Leche. 

La route de la matinée se résume avec des carrières à ciel ouvert d’un côté

Et des champs d’éoliennes de l’autre.

Plus tard se sera champs de tomates et de maïs. 

Le break de 13h demandé par Marc nous permet de trouver un endroit isolé près d’une rivière. 

Toujours la serviette de picnic.

Ce sera la mega pause jusqu’à 16h15 pour éviter un peu les grosses chaleurs. Il ne fait pas le temps du pays basque. 

On choisi de rester sur la N121, les mésaventures e la veille nous ayant vaccinés. S’enchaîne alors de longues lignes droites souvent en descente mais pas toujours. 

On passera en bordure du désert de Las Bardenas (derrière les arbres)

On arrive tant bien que mal, la journée ayant été très chaude à Tudela. 

Nous cherchons un…. hotel car pas de camping dans cette belle ville. La petite entrée nous trompe car la belle et assez grande. De plus c’est la fête depuis 2 jours

 On se croirais à Bayonne,  tout le monde est en blanc et rouge.

Il y a même quelques concerts.

Ensuite, repas, bières citron et on rentre à l’hôtel pour se reposer avant notre dernière journée ensemble. 

109kms, 5h33 sur le vélo. 19.6 de moyenne. 

 

Nous voici au début notre premier jour espagnol.

On est partis d’Hendaye vers 8h30 après un bon petit déjeuner sous la tonnelle de Laurence et Thierry. Même Claire et Franck sont venu nous dire au revoir. Ça leur fera au moins 10% de jour de vacances en plus. 
 

Donc on quitte Hendaye en suivant la rivière. 

Une belle passerelle. Par la suite on a eu droit à une autre passerelle d’au moins 1 km et de 6 M de large. Tout le monde ne doit pas payer les lattes de bois au même prix.

Enfin en traversant la rivière on passe du côté espagnol, du moins c’est ce qu’on pense car ça n’a rien d’une frontière.

Pas facile les selfies 🙂

La Velodyssée se poursuit côté espagnol en suivant la rivière. 

Les paysages sur la droite sont aussi variés.

Sylvain nous a dit qu’on allait bientôt passer les 1000kms. Donc la photo des 1000 arrive après seulement 25km aujourd’hui. Sans lui on l’aurait loupé.

On quitte la rivière pour descendre plein sud. Après quelques kilomètres ça commence à grimper (600m en 10 km). Au bout d’une heure on fait la pause repas/sieste.

Marc en profite pour monter son support téléphone (a la place de son panier, voir épisode précédent)

C’est reparti pour la deuxième partie du col. Des fois il ne faut pas suivre les routes que choisi Google. 

Après une autre heure on arrive au sommet, exténués mais contents.

La descente vers Pamplona-Irún se fait sur la N121a, on la quittera que pour passer dans de petits villages. 
 

Après 30 kms de descente, on arrive au camping à 17h30. 

Camping Ezcaba

Carretera Pamplona-Irún, KM 7
31194 ORIKAIN
Tél: +34 948 33 03 15

 once choisi un emplacement au calme, 

Ce soir c’est resto. Lomo et  sepia et en dessert arroz con Leche et tarta de queso.

Après 10 jours de profil relativement plat, voici nos premières montées.

Avec ce profil, Marc révise à la baisse ses étapes en solo.

97kms, 6h05 sur le vélo et 15.6 km/h de moyenne. 

 Dernière étape en France, départ comme d’habitude vers les 8h10. Le temps est couvert et on a même droit à un petite bruine. On se rapproche de Cap Breton, ça doit être ça.

On rejoint bientôt le lac d’Hossegor.

On le longe et aujourd’hui dimanche c’est le royaume des coureurs d’un côté et des belles maisons de l’autre.

Pour préparer la pause du midi (plutôt 14h) On s’arrête à Bayonne aux halls.

Une fois les emplettes faites (jambon évidemment, ossau irati) On décide de faire la pause au bord de mer.

Ensuite, toutes les villes se suivent Bayonne, Biarritz, Saint Jean Luz. On a commencé par suivre la côte au plus prêt mais vu les dénivelés on a décidé d’aller au plus direct.

 Sauf la fin qui se fait obligatoirement par la corniche.

Arrivés vers 17h, accueillis par Claire et Franck et 2 bières bien fraîches.

Camping Village Eskualduna

Chemin d’Asporotz
64700 HENDAYE
Tél : 05 59 20 04 64
35€

Ce soir c’est un apéritif et repas avec Thierry et Laurence, Claire et Franck et les enfants. 

99 kms, 5h sur le vélo et 16.6 km/h de moyenne.