Peinture et finition

Peinture du meuble

Une fois le meuble terminé, il ne reste qu’à le peindre. Avant, on peut cacher toutes les têtes de vis avec de la pâte à bois.

mastic

J’ai choisi une peinture noire mat qui rappelle un peu les premières bornes auxquelles j’ai joué. Chacun fait comme il le souhaite, on en voit de belles en couleur sur internet.

meuble-peint

 

Peinture de la vitre

Devant l’écran, il y a une vitre. Pour cette borne, j’ai choisi de mettre du plexiglass de 5mm. (plexiglass de 5x50x100 à 24.90€ chez Leroy Merlin). On découpe à la scie sauteuse une plaque de  60cmx50cm environ, mais il vaut mieux reprendre les bonnes mesures sur la borne en cours de construction.

Avant de passer à la peinture, on positionne du ruban de masquage sur la vitre à la dimension de l’écran.

vitre-peinte

J’ai utilisé la même peinture que le meuble mais il faut plusieurs couches pour que la lumière ne passe plus à travers. J’ai fait plusieurs essai avec une lampe derrière pour savoir quand je n’avais plus besoin de peindre.

L’opération délicate est le décollage du ruban mais en y allant doucement et sans attendre trop après la dernière couche, on y arrive.

La finition des champs

Pour faire une belle finition sur les 2 champs des côtés de la borne j’ai mis 2 bandes de T-Molding. Il en existe plusieurs dimension, à prendre en fonction des planches de côté. Pour les particuliers, on trouve du médium de 18mm et on a aussi du T-Molding de 18mm. J’en ai pris 7m chez smallcab pour 3.5€ le m.

Pour faire la rainure, le mieux c’est de prendre une défonceuse avec une fraise disque de 2mm d’épaisseur. On allonge la borne « sur le dos » et avec la défonceuse ça prend 5 minutes.

 

rainure

Une fois la rainure faite, j’ai juste collé la bande avec de la colle à bois blanche. Une fois la colle mise en place, on enfonce le T-Molding à la main ou avec un petit maillet en plastique ou caoutchouc pour ne pas faire de marque.

pause-tmolding

On maintient les bandes à l’aide de courroies. Deux heures plus tard, on peut les retirer et la bande reste bien en place.

 

fixation-tmolding

 

Découpage et assemblage du meuble

borne-finieVoila la première borne d’arcade que je viens de finir. Si on a commande toutes les pièces et les matériaux, on peut construire cette borne en 2 week-end. Le premier pour la découpe, le collage et la peinture du meuble. Le deuxième pour le montage et le câblage de tous les accessoires.

 

Traçage des pièces

Je suis parti de  différents plans trouvés sur internet, en y ajoutant mes modifications.

model

J’ai édité ce fichier dxf avec QCAD, C’est un logiciel de CAO simple à utiliser.

L’ensemble du meuble est fait en MDF.

  • Pour l’arrière, 1 planche de MDF de 3mm 244×122 (8.90€ chez Leroy Merlin)
  • Pour les 2 cotés et la planche du bas, 2 planches de MDF de 18mm 250×122 (41.50€ chez Leroy Merlin)
  • Pour toutes les autres planches, 2 planches de MDF de 10mm 250×122 (29.5€ chez Leroy Merlin)

J’ai commencé par faire le tracé des 2 cotés sur les 2 planches de 18mm d’épaisseur.

Tracage

Découpe

Une fois le tracé fait, la découpe à la scie sauteuse se fait facilement. On fait les 2 côtés d’un seul coup.

decoupage

Ensuite on met les 2 planches l’une sur l’autre pour vérifier qu’elles sont bien identiques.

cotesidentiquesOn passe une équerre sur le champ  et on ponce les champs pour qu’ils soient bien perpendiculaires.

equerre

On découpe toutes les planches qui les joignent. C’est facile, elles font toutes 60cm de large.touteslesdecoupes

Collage des tasseaux

Ensuite, on passe au collage des tasseaux. J’ai utilisé les chutes de MDF sur certains tasseaux mais ce n’est pas une bonne idée. En petite largeur, le MDF n’est pas assez solide. Il vaut mieux utiliser des baguettes en pin ou hêtre.

 

collagetasseauxLe collage se fait à la colle blanche à bois. On maintient le bois avec des serre-joints pendant le séchag

tasseauxsymetriques

La planche du socle

Le socle est fait aussi en 18mm d’épaisseur pour une question de solidité.

J’ai acheté un paquet de 4 roulettes dont 2 avec blocage (15.60€ chez  Leroy Merlin). J’ai fait une découpe dans le socle sur l’avant pour pouvoir actionner le blocage avec le pied.

decoupesansrouletteEnsuite on fixe les roulettes de l’autre côté.

roulette

Support de la glace

Il y a une pièce un peu plus compliquée. Elle sert de support bas à la glace. Le coté long est à positionné vers l’intérieur de la borne. On posera la glace dessus et pour empêcher que la glace parte vers l’avant on collera une plaque de plexiglass, peinte en noir, qui monte au moins jusqu’au coté le plus long. On forme ainsi une rainure où l’on peut glisser la glace.

detaildecoupe

Assemblage des 2 côtés

On commence par le socle. Tant qu’on a pas mis au moins 2 planches, c’est bien de se faire aider.

decoupeavecroulettes

Les planches sont collées et visées dans les tasseaux. Ensuite, on passe à la partie haute (le marquee)

marquee

J’ai aussi mis un tiroir en façade pour mettre un clavier (au cas ou).

tiroir

Une fois tout assemblé, la borne doit ressembler à ça.

meubleassemble

Portes et charnières

Sur l’avant, j’ai mis une porte faite avec une planche, une poignée discrète en haut à gauche et des charnières de meuble de cuisine.

charniereavant

Sur l’arrière, ce sont des charnières plus simples.

charnierearrierehautgaucheOn distingue sur la photo le trou que j’ai fait pour l’interrupteur général.

charnierearrierehautdroit

J’ai mis ce petit loquet pour fermer la porte arrière.

portesenplace

Voila, la borne est prête à passer à la peinture.

 

 

 

Jour 15 – La Puebla de Valverde-Algar de Palancia (103Kms)

Parcours La Puebla de Valverde-Algar de Palancia
Parcours La Puebla de Valverde-Algar de Palancia

Ca y est déjà le dernier jour. Je suis parti à 8h10.

Voila un profil comme les aime, 100 kilomètres de descente.

Parcours La Puebla de Valverde-Algar de Palancia-Elevation
Parcours La Puebla de Valverde-Algar de Palancia-Elevation

Je retrouve la via verde comme je la connais, de longues portions ombragées.

La route à partir de là est goudronnée dans l’ensemble. On retrouve un peu de vert après une journée et demi à traverser des champs de blé.

Pour varier, il y a les ponts

et les tunnels qui s’éclairent automatiquement à notre arrivée.

Je croise aussi beaucoup de Moulins à vent de l’ère moderne. Mais je ne me prend pas pour Don Quichotte car mon Sancho Panza est reparti vers les Pyrénées.

J’arrive enfin à Altura. Mon comité d’accueil est en retard. Il faut dire que 85 kms de descente ça se fait très vite.

Une fois l’eau,  la cerveza et les bocadillos dégustés dans cet ordre on repart avec Jonatan et Andy vers Algar.

14h40 sonne la fin du voyage,

Il reste me reste plus qu’à retrouver le chemin de la maison.

Pour les kilomètres c’est un peu plus mais ça ne fait rien je suis content de poser mon vélo.

Deux bouteilles de champagne plus tard, je peux prendre une douche et me reposer.

103kms, 4h52 sur le vélo et 21.2 de moyenne.

Pendant ce temps là … Marc après 2 semaines d’études de ses itinéraires à enfin trouvé un chemin de traverse. 72 kms sans col, peinard, ça change d’hier.

Arrivé dans la vallée à 18h30, il va faire la montée finale vers son gîte en voiture. Il y en a qui se la joue facile.

Jour 14 – Calamocha-La Puebla de Valverde (97Kms)

Parcours Burbaguena-La Puebla de Valverde
Parcours Calamocha-La Puebla de Valverde

Départ 7h50 de l’hôtel,  c’est plus facile sans tente à plier. Même si se déplacer avec 4 sacoches, 2 bidons et la sacoche e guidon n’est pas simple non plus. 

Donc le paysage est le même qu’hier,  à partir de Calamocha on grimpe un peu pour atteindre le plateau qui va jusqu’à Teruel.  Là,  on est autour des 950m et se sera ainsi toute la journée.  Les champs de blé coupés entourent la route.

On est sur la N234 jusqu’à Teruel et avec l’autovia en parallèle de la nationale tous les villages traversés n’ont plus de commerces et je compte les stations services abandonnées.

Je peux rouler tranquillement et c’est tout droit pendant au moins 50 kms.

Tout droit ne veut pas dire plat. J’ajoute même un autre col à ma collection. 

Surtout que le vent, qui hier dans un esprit d’équité avec Marc soufflait plein ouest,  c’est tourné plein sud ce qui ne m’arrange pas.

On arrive tranquillement à Teruel,  une des capitales de jambon espagnol. C’est une ville construite des 2 côtés d’une vallée.  A 4 kms, j’étais encore au-dessus des 100m,  maintenant que je suis au centre ville,  je suis autour des 900m. 

Pour descendre quand on est piéton,  on a les escaliers. 

Ou les ponts découverts,

Ou les ponts couverts.

Je fais la pause repas et le plein d’eau à la sortie de la ville car il me faut des forces pour finir la dernière difficulté de la journée,  la montée vers l’endroit ou je rejoins la voie verte. 

Encore un compte rond au compteur. 🙂

Et ça grimpe encore

Jusqu’à l’Escandon à 1223M, et le début pour moi de la via verde de los ojos negros.

Ca a l’air caillouteux mais par rapport au canal, c’est super roulant. Dommage que j’ai toujours le vent de  face, car en plus c’est une longue descente vers la Puebla de Valverde. 

Arrivé au village, je retrouve un cycliste en Vtt que j’avais doublé avant Teruel. Mais la, il descend d’un car avec son vélo dans la soute. Il vient de Zaragoza et va a Sagunto, seulement 3 jours de voyage,  je ne sais pas s’il avait prévu le car dans son périple ou si le vent de face l’a fait changer d’avis.

J’arrive à l’hôtel vers 15h.

Après un douche froide, oui des fois on peut régler la température,  et une petite sieste je fais le tour du village. Il y a des secondaires.

De jolies petites rues avec des maisons en pierres.

Ce soir je mange au restaurant de l’hôtel. 

97 kms, 5h30 sur le vélo et 17.7 de moyenne. 

Pendant ce temps…  Marc est parti à 8h de son camping motard type ‘fin du monde’. 

Il est arrivé à Jaca autour de 10h puis à  filé dans la vallée  pour 24 kms de plat avant d’attaquer mon 3ème col (1700m).

Un dernier remontant avant l’effort.


Il a quitté  Biesca à 15h…pour atteindre le col à 17h45. 


Le côté espagnol est infiniment plus cool que le côté français. Il n’a gravi que 800 m alors que de l’autre côté c’était 1200m et sans palier, la mort!


Puis une heure de descente pour arriver à 19h30. 

Ce soir, c’est pizza. 

Ça fait plusieurs jours que Marc en avait envie.

Pour demain,  il dit c’est Relax. On verra.

Jour 13 – Zaragoza-Calamocha (116Kms)

Parcours Zaragoza-Burbaguena
Parcours Zaragoza-Calamocha

 Ça y est. C’est le jour du divorce. Chacun part de son côté.  Il est 7h40, c’est notre record. 

Je commence par suivre le canal avec Marc, puis jecontinue vers le sud pour quitter Zaragoza.  C’est une piste genre ‘canal’,  maintenant on voit ce que c’est. On commence à monter mais comme Zaragoza est entouré de montagnes, il fallait s’y attendre. Arrivé en haut,  on aperçoit encore la ville.

Je roule encore sur cette route jusqu’à arriver sur la N330 qui va jusqu’à Teruel. 10h c’est l’heure du café sólo, pour le coup vraiment solo.

Après c’est la route des vins 

Avec les bodegas mais comme je ne peux pas prendre une caisse de 6, je ne vais pas aller déguster. 

Il va falloir commencer a grimper,  on arrive vers les 60 kms.

Parcours Zaragoza-Calamocha-Elevation Parcours Zaragoza-Calamocha-Elevation

J’en viens à bout tranquillement,  avec le chargement ma limite basse est à 10 km/h. Mais arrivé au sommet, je suis content ça fait 2 cols. Plus que 98 pour faire parti de la communauté des 100 cols.

Après, c’est un grand plateau désertique on on cultive surtout du blé. 

La N330 est assez peu utilisée par les camions car il y a la 4 voies en parallèle à quelques kilomètres. Et ça me va bien.

Je me déroute plusieurs fois pour faire le plein de mes bidons. A Doraca la première fois.

Puis à Bagueña ensuite, ça fait partie de la minute ‘culture’ de Marc.


13h30 je suis arrivé au terme de l’étape du jour. Un fois le ravitaillement fait, je cherche une terrasse et je mange. Ensuite comme c’est un peu tôt et que le village est vraiment petit, le décidé de pousser un peu plus loin. 

Comme j’ai le temps, je quitte la nationale. Pas longtemps, le chemin que j’ai choisi est très pénible,  même les ponts pour traverser les rivières sont,  comment dire, d’un autre temps.

C’est décidé,  retour sur la N330 et Calamocha est déjà en vue. Hôtel, douche, sieste et puis une ballade dans la ville en attendant le soir.

116 kms, 5h50 sur le vélo et 19.8 de moyenne. 

Pendant ce temps, Marc a fait 118kms et est arrivé à son camping de motard. Fatigué, il va se coucher à 21h30.